04‏/09‏/2008

Le pélerinage du sage 1/4

هجــــرة الحكيــــم

Ce film est dédié au peuple tunisien. A tous nos enfants, à tous nos mères et pères. Ce film va vous faire mal, donc lisez le bien, la fiction peut être un jour une réalité. Kacem est faux et je veux le rester, surtout dans ce film, pour que la Tunisie trouve la raison :
Les islamistes regagnent leurs maisons et leurs enfants
Les enfants regagnent leurs parents et leurs écoles
Les exilés regagnent leurs terres et leur histoire
La justice triomphera et la paix sociale s’établira

بســـم اللــــه الرحمـــان الرحيــــم

الحمد لله الذي هــدانا لهاذا ومــا كنا لنهتدي لولا إن هدانا الله
إلاهـــى يا مولاي يا أرحم الراحـــــمين .....لقد تجـــاوزت كتابة ألأشخـــاص العــادية لأكتب نبيك ورسولك محمد إبن عبد الله....في كتـــابي هــــذا لم أمس ولو شعرة منه ولم أصفـــه... لا في وجهه ولا في قــفاه ....سيدي يا مولاي يا أرحم الرحــــمين إن وجود شخصية مـــحمد أعظم خلقك في كتـــابي هذا إلا لأبين وأثبـــــت وجوده في قلوبـــــنا و حتى نستطيــع أن نقتدي بـــــه ....وصفتـــه في الطــبيـــعة ......في أشجارها و زهورهـــا... في ثمارها وعلى أجنحة عــــصافيرهــا ....كنت جهزت الحكيم لإستقبـــاله بشربــه حليـبـــا صــافيا لا خلط فيـــه وأعنـــي بذلك قرءانك الكريم ...و مــــا الجـــرة اليضـــــاء إلا سنة رسولك و نبيك محمد إبن عبد الله إبن عبد المطلب....سيدي يامولاي يا أعدل العـــادلين إن كنت أصبت فأعطنــي أجرا وأن كنت أخطأت فأغفر لـــي ذنبـــا كتبته .... سيدي يا مولاي إن شخصية الحكيم لا تعني علمـــاء الديــــــن و لا أحـــدا من صحـــابة رسولك و نبيك محمد إبن عبد الله أو أحد خلفـــائه الراشديـــــن
يـــا إلاهــــى ....إن وقوفي على الربوة في آخر كتــــابي إلا خوفــــا من أن الحكيـــم قد يكون على صـــواب
يــا إلاهــــي ...إغفر لي و لوالدي و أرزقني ذرية صــــالحة

« Un film fait naître un autre, une action provoque chez moi tout un défilement de scènes, qui me font quelques fois mal, même très mal. Dans mes films, les personnages sont factices, même si leur naissance est réelle dans ma mémoire. Avec ce film, je veux participer à approfondir le débat national pour que nos choix stratégiques soient plus justes, cohérents et aient un sens. »
Dans ce film, je veux être aussi vigilant que possible pour ne pas toucher à la personne de mon héros ni au fond de notre religion musulmane
.
Parmi les grands événements qui touchent tous les musulmans, il y en a un qui revêt une signification très particulière : c’est le fait que le prophète Mohamed ait choisi de quitter sa ville natale la Mecque, pour Médine. Ce fut la Hijra, conçue comme la solution pour continuer le combat, la résistance et la lutte. Mohamed (SAS) a quitté sur ordre de Dieu Lui-même. Ainsi il avait entamé son voyage un beau jour, de bonne heure le matin, à pieds et en cachette pour refaire, quelques années plus tard, un retour triomphal.

Durant ce voyage, nous ne savons pas et nous n’avons pas lu les pensées et les idées de notre prophète. Nous avons mis beaucoup de temps pour découvrir la grandeur de cet événement, mais le fond demeure inconnu. Aba el Kacem (SAS) été bel et bien préparé pour sa mission, il a une perception totale et claire du monde extérieur à l’Arabie. Ses multiples voyages lui ont donné l’expérience nécessaire et suffisamment de courage pour aller jusqu’au bout de sa noble mission. Même sa situation financière lui a permis d’accomplir à merveille la plus grande aventure au monde. Dieu n’a rien laissé au hasard. Tout était parfait, même sa stratégie de prise en route. Moi, je crois que Mohamed (SAS) a eu plein d’idées et il a bien pensé à chaque pas, dans son voyage vers le nouveau monde, à son objectif final : La paix dans le monde entier et pour l’ensemble de l’humanité. Mohamed (SAS) était accompagné par des amis proches, lesquels n’ont pas influencé son esprit, tant ses idées étaient claires et sa concentration à merveille. Donc, Mohamed (SAS) a en fait voyagé seul (une sorte de Soufisme, Spiritualisme) et ses amis n’étaient que des témoins pour l’histoire.

Attention, je tourne, j’aime mon plateau, mes rêves, mes héros, mes ânes et mes chiens, Kacem est lui même Hakim, le chien et l’âne, mais je ne peux m’approcher de la personnalité du plus noble homme jamais né sur terre, je parle de Mohamed (SAS).

Je tourne

Il me faudrait faire un petit tour du côté de la science-fiction. Un âne (Goulem) est
nommé âne, pour la simple raison qu’il ne sait pas marcher à sa naissance, donc il faut lui apprendre comment marcher et changer ses pas. Tous les autres animaux savent marcher sauf lui. Autre chose très intéressante, l’âne possède une grande sensibilité aux séismes, donc il peut être utilisé comme témoin. Tous ceci est lié à sa queue, qui détermine son équilibre. Le chien (Kais) est assez familier, mais on peut ajouter un petit caractère, c’est que le chien ne distingue pas les couleurs, donc il peut confondre le rouge du vert.

Les deux animaux sont voisins, le chien est un gardien, l’âne est un porteur d’eau pour toute la population de la république de kacem. La nuit Kais est libre, l’âne, quant à lui, est attaché par ses pattes postérieures. Kais est trop vigilant, il passe les nuits à marcher, à détecter les odeurs étranges, quelque fois il passe un moment avec l’âne, mais toutes les discussions finissent mal, vu la présence des mouches de nuit. Ni l’âne, ni le chien ne savent comment le nombre de mouches augmente petit à petit. Ils passent toutes les nuits à s’accuser mutuellement d’être à l’origine de cette propagation alarmante de mouches !

Le chien a perdu sa concentration, il passe des heures et des heures à lutter contre les mouches et du coup ses fonctions de gardien ne sont plus bien accomplies. Goulem, quant à lui, décide de rompre la corde attachée à ses pattes pour se débarrasser des mouches et afin changer de place un peu plus loin. La nuit X, l’âne est arrivé à s’échapper, il traverse la petite rivière, se lave, mais reste vert comme d’habitude. Propre, en bonne santé, en pleine force, mais les mouches lui collent à la peau. Son équilibre est totalement perdu. Le chien ne savait pas que l’âne est en liberté. Affaibli par les insectes et les mouches, il découvre que l’âne n’est pas à sa place ; il part à la recherche de Goulem. Il le chasse pour qu’il retourne à sa place et s’attache lui-même, si non la guerre aurait été déclarée.

L’âne en avant, Kaïs en arrière, sont de retour à leurs places ; ils découvrent qu’ils sont à l’intérieur d’un grand jardin, aride, pauvre, plein d’ordures et fermé par un grillage. L’âne, sans réfléchir, avance vers le grillage pour le briser et sortir vers le monde de verdure. En pleine force, il court, il avance, il s’approche du mur, les mouches le poussent vers son destin et reculent pour lui faire sentir qu’elles ne sont plus là ; il a cru qu’il s’était libéré des mouches ; il a cru qu’il pouvait sauter deux mètres en hauteur, qu’il pouvait briser le grillage. Il a cru en lui-même, il a cru qu’il est fort, tout simplement il a décidé de briser le mur de fer. Hélas, il tombe comme un chien malade sous un choc électrique. Le grillage est sous tension.

Le chien, comme s’il n’avait rien vu, s’approche de lui, mais les mouches lui font barrière. Il laisse l’âne malade, blessé et sans secours et décide lui-même de sauter les deux mètres de hauteur.
Les mouches savent que le chien a décidé aussi d’aller vers l’aventure, ils l’encouragent à aller vers son but. Elles s’éloignent de lui quelques instants ; ainsi il se sent bien dans sa peau et veut profiter de l’occasion que l’âne soit par terre, donc il peut gagner 50 centimètres de hauteur. Il veut utiliser l’âne comme tremplin pour aller vers le monde libre. Les mouches s’éloignent encore de lui ; il est trop serein, il surmonte sa peur et profite de ce moment d’euphorie pour sauter. Un, deux, trois, il recule 20 mètres, il avance comme un éclair vers l’âne, la marche, il saute, il ne passe pas, il tombe à coté de l’âne, blessé profondément, les mouches aiment le sang, elles reviennent vers eux pour nicher dans leurs blessures. Ni l’âne, ni le chien ne savent rêver de la liberté. Ils sont restés à l’intérieur du macabre jardin de jasmin.
Des nuits et des jours, le manque d’eau et les maudites mouches perturbent leurs vies et leurs espoirs. Les mouches survolent les câbles et les murs de fer pour aller inviter d’autres mouches plus puissantes, leurs piqûres font de plus en plus mal.

La soif, la souffrance et la faim ont rendu les deux animaux blessés encore plus vulnérables, pas question de solidarité, pas question de discussions, chacun a ses propres calculs et sa propre vision des choses. Cet antagonisme ne perturbe guère la vie des mouches, mais au contraire, elles s’épanouissent mieux, leur nourriture est garantie grâce à leurs infatigables ailes. Elles savent voler et survoler les territoires, les rivières et aussi les troupeaux d’animaux. Ces mouches ne sont là que parce que le chien et l’âne sont blessés. Ces blessures sont profondes et la solution est dans la salive du chien. Si le chien ne mange pas, demeure faible et malade, il n’arrive pas à sécréter des bactéricides.

Solution évidente, mais terriblement périlleuse pour l’âne, vu qu’il peut perdre son équilibre. La queue de l’âne est donc mise en question, que pensez-vous d’un âne sans queue ? moi j’ai vu des chiens sans queue !!!!!!. Oui il peut survivre, autrement ses blessures seront létales. Sacrifions donc cette queue et laissons ce chien fabriquer les bactéricides. Le chien commence à manger la queue de notre âne, c’est douloureux, mais ils passe toute la nuit à lécher les autres blessures, l’âne a presque perdu sa queue, le chien est devenu plus fort, les blessures ne sont plus là, les mouches commencent à manquer de territoire, l’espoir reprend surface. Ils décident de sauter le mur de fer :

A 50 mètres du mur, l’âne demande au chien de sauter sur son dos, il court vers le mur, vers les câbles et juste à 10 centimètres il freine brusquement, pour que le chien saute de l’autre côté. Le chien est libre, l’âne encore blessé au niveau de son dos à cause de griffes du chien.
Le chien n’a jamais dit qu’il a eu sa liberté à l’aide de l’âne, donc il décide d’aller jusqu’au bout pour sauver tout le jardin de jasmin. Chaque jour il s’approche du mur du fer à l’aide d’un autre âne pour sauter à l’intérieur, il passe des heures avec son ami pour guérir ses blessures. L’âne de Hakim est devenu fort, confiant mais pas encore libre, le jour de sa liberté n’est pas loin, le chien est là pour faire bouger les choses.

Kais, un chien terriblement intelligent a eu l’idée de faire sortir Goulem : Voilà comment : sachant que Goulem possède des sabots avec des fers au niveau de ses pattes antérieures, Kais invite un autre Goulem pour que les deux ânes applaudissent juste au niveau de grillage en fil de fer. L’opération a nécessité plus que deux semaines pour créer un trou de 1m de hauteur, les autres 50 cm, Kais et son ami les ont creusés au dessous du trou. Goulem est libre.
Cette situation des mouches, des ânes applaudisseurs, des chiens creuseurs ne peut que faire naître un Hakim.

Hakim est né et a vécu à la périphérie de l’université tunisienne, il ne sait pas de quoi en fait. Il savait peut être, que ses ancêtres ne savent pas utiliser les toilettes. Il ne sait pas que ses maîtres montent sur la cuvette pour garder leur hygiène, ils oublient souvent qu’il y a les autres utilisateurs, qui sont obligés d’aller chercher des journaux pour qu’ils puissent s’asseoir comme des être humains. Ces ancêtres n’ont pas le civisme nécessaire pour pouvoir vivre avec les autres, en fait ils sont trop propres !!!!!!!. De bon matin, ils s’élèvent pour se laver, ils marchent dans le corridor avec leurs chlaks (chaussons) pour faire réveiller tous les étudiants épuisés... chlak, chlak... chlak... Un bruit terrible et incessant qui ne vous laisse pas dormir. Ils croient que tout est fait pour eux, les foyers, les toilettes, l’université et même les professeurs sont nés uniquement pour ces faux prophètes et ces faux Houkema (sages).

Ce mouvement incessant de leurs chaussons me rappelle une armée en marche. Hakim n’a pas vu que sur les murs de notre université étaient affichés les photos de Moujahidines : je parle de Kaboul, de Kandahar et de Tora Bora. Leurs vedettes et leurs idoles sont là bas aux fronts : La guerre entre Russes et Afghans est en cours. Nous étions aux courant de tous les combats, ces photos et ces grandes affiches sont à la base d’une grande révolution médiatique de l’Islam Révolutionnaire. Devant ces blessures et ces armes, les étudiants restent bouche-bée ; les nuits, les foyers universitaires sont devenus des quartiers généraux de commandement. A cet époque, le peuple tunisien à l’extérieur des universités, ne sait même pas où se trouve l’Afghanistan. Khoumaini, arrivé au pouvoir, donne à nos sages une poussée, dite Khomeyniste, plus forte que celle d’Archimède. Les islamistes sont au sommet, je dis qu’ils sont à cette époque là à un centimètre de prendre le pouvoir.

Ici Hakim est déçu, totalement déçu, ses amis ont perdu avant même d’ouvrir les yeux. Un tel mouvement et avec une telle organisation a bel et bien préparé la dictature aujourd’hui en place. Ses amis n’ont pas la bonne perception du monde. Les forts vents préparent les grandes pluies. La dictature est ainsi confirmée comme prochaine étape de la Tunisie. (CETTE PHRASE ECHAPPA AUX ISLAMISTES, AVEUGLÉES PAR LEUR FORCE, ILS ONT PRIS LA COURSE EN AVANT SANS DEMANDER L’AVIS DE PLUSIEURS FRACTIONS PRÉSENTES A CETTTE ÉPOQUE). Pour comprendre ceci, Hakim doit s’inscrire à l’université, refaire ses études, relire ses livres et même si c’est possible : renaître. Hakim a un autre plan.
A Suivre...
Kacem 14-07-2004

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